La Fierté dans la Capitale est solidaire avec les voix courageuses des personnes noires et des allié-es qui dénoncent et condamnent le racisme anti-Noir aux États-Unis et ici au Canada. Les récents décès de George Floyd à Minneapolis et de Regis Korchinski-Paquet, plus près de chez nous, à Toronto, ont une fois de plus mis en lumière la violence et l’oppression systémique persistante que connaissent les communautés noires.
En tant qu’organisation représentant la communauté 2SLGBQ+ dans la région de la capitale nationale, et avec le mois de la Fierté qui commence aujourd’hui, le 1er juin, nous rappelons à tout le monde que le mouvement de libération queer, comme beaucoup d’autres mouvements revendiquant les droits humains, a été mené par l’activisme des femmes noires et trans de couleur.
Quoique que nous, en tant que Canadien-nes, sommes fiers d’avoir une société multiculturelle, nous devons également reconnaître et condamner les conséquences de notre histoire coloniale qui a créé des barrières systémiques, de l’hostilité et de la violence envers les personnes Canadiennes noires, ainsi que les peuples autochtones et les personnes de couleur.
Le rapport préliminaire (disponible en anglais seulement) de 2016 du groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine met en lumière « l’histoire d’esclavagisme, de ségrégation raciale et de marginalisation du Canada » et ses racines dans le racisme anti-Noir au Canada, qui a conduit au racisme institutionnel, à de hauts taux de chômage, à des troubles de santé, ainsi qu’à des taux d’incarcération disproportionnellement élevés de Canadien-nes noir-es.
Rappelons-nous que le racisme n’a pas de frontière. Il est de notre devoir collectif de démanteler le racisme pour maintenir nos espoirs et nos rêves. La seule façon d’y parvenir est de veiller à ce que nous soyons traités de manière juste et équitable.
Osmel B. Guerra Maynes, directeur général de la Fierté dans la Capitale
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