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Cette revue comprend les événements suivants de Queer, trans, Noir·e·s et fier·ère·s : Nos voix : Représentation noire dans les médias, Nos voix : Kim Katrin, et le Spectacle d’excellence noire et queer. Cliquez ici pour visionner ces événements en ligne.

Cette année a été une année de transition, dans laquelle la Fierté dans la Capitale a passé d’une programmation axée sur la Fierté hivernale à une programmation axée sur le Mois de l’histoire des Noirs pendant le mois de février. Les événements du mois dernier ont permis de souligner l’excellence noire dans les communautés locales d’Ottawa et dans l’ensemble du pays. La programmation en personne et en ligne de Queer, trans, Noir·e·s et fier·ère·s a permis d’assister à d’importantes discussions, à des prestations enlevantes et à des moments inspirants de nos multiples conférencier·ère·s et artistes.

La programmation de Queer, trans, Noir·e·s et fier·ère·s a débuté avec une discussion sur la représentation noire dans les médias avec Kimora Amour, participante à la deuxième saison de Canada’s Drag Race, et Shanese Anne Steele, auteure et pédagogue. Osmel B. Guerra Maynes, directeur du développement organisationnel, de la communauté et de la culture chez HQ Toronto et ancien directeur général de la Fierté dans la Capitale, a assumé la modération. Ces trois personnes ont discuté des modèles de race noire dans les médias qui ont été une source d’inspiration pour elles pendant leur enfance et qui leur ont permis de trouver la force de lutter contre les stéréotypes et d’autres préjudices.

Osmel a mené une discussion authentique sur la découverte d’un sentiment d’appartenance dans les cultures queer et caribéenne. Cette discussion a permis de souligner l’importance de l’amour noir et de l’opportunité que Shanese Anne Steele a eu de discuté de l’acceptation de l’identité queer dans les communautés noires dans le cadre de l’émission 1 Queen 5 Queers, où elle a été en mesure de discuter de l’importance de l’amour entre les personnes noires, l’acceptation de soi, et la création d’espaces d’accueil et de soutien pour les personnes noires, queer et trans.

Kimora Amour a également créé un moment marquant dans la représentation noire dans les médias lorsqu’elle personnifié une esclave dans Canada’s Drag Race afin de souligner la laideur du monde et mettre en image la douleur et la souffrance causées par l’esclavagisme. Kimora a affirmé avoir présenté le concept et le costume de sa consoeur, Anastarzia Anaquway. Ce moment a marqué des gens partout dans le monde, et Kimora a reçu des messages de personnes vivant dans plusieurs pays différents et qui y ont reconnu leur identité noire et leur identité queer par rapport à leur pays. Il y a eu peu de moments comme ceux-ci à la télévision canadienne. Cela a permis de sensibiliser les gens et de leur montrer qu’il est possible de changer la façon dont on perçoit les choses. Cela a également permis aux personnes des commaunutés noires et queer de se sentir représentées et comprises.

Kimora Amour et Shanese Anne Steele ont mentionné l’importance de voir des personnes qui leur ressemblent derrière la carrément également, car cela crée un environnement plus sécuritaire. Shanese a décrit cette présence derrière la caméra comme un sentiment de soutien, comme s’il y avait quelqu’un pour prendre soin d’elle et prendre la parole au besoin. Les trois personnes participantes ont fait part de sentiments similaires quant à l’importance de la représentation derrière la caméra et dans la salle d’écriture, et non seulement à l’écran, afin de raconter les histoires noires et soutenir la création noire. Il y a eu beaucoup d’autres moments comme ceux-ci entre les trois, et Osmel a dirigé la conversation vers une discussion sur la façon de parvenir à l’inclusion, leurs souhaits pour l’avenir, et les choses que les personnes peuvent faire sur une base individuelle pour lutter contre le racisme et créer de meilleurs Mois de l’histoire des Noirs dans l’avenir.

Les conversations puissantes et les messages d’autonomisation ont continué avec Kim Katrin, pédagogue, consultante et entrepreneure sociale acclamée sur la scène internationale, qui a donné un discours principal inspirant lors du deuxième événement de la Fierté dans la Capitale. Elle a discuté de l’alliance inclusive, de la croissance professionnelle et personnelle, et de l’importance de considérer la croissance et les erreurs comme des outils d’apprentissage au lieu de façons à chercher la perfection. Elle a fait part de perspectives puissantes sur l’importance de la résolution de problèmes et de l’empathie dans les communications avec les autres.

« Lorsque nous sommes capables de reconnaître que nous ne savons pas ce qui est bon pour tout le monde et que nous pouvons prendre part à une conversation dans laquelle nous avons l’occasion d’apprendre et d’aborder cette situation, nous sommes sur la bonne voie pour mieux traiter les autres », a déclaré Kim Katrin. Elle a discuté de l’importance d’écouter dans le but d’entendre ce que l’autre personne au lieu de le faire dans le but de répondre. Son discours a passé de la communication aux façons d’aborder l’alliance inclusive, en passant par la croissance personnelle et les façons de se pardonner.

Dj Sandy Duperval

Vous pouvez apprécier les perspectives de Kim Katrin lors de sa présentation ici et ainsi en savoir plus sur l’alliance inclusive en tant que processus, la quête d’authenticité dans votre être et dans vos communications avec les autres, la création d’une communauté, et encore plus.

La programmation de Queer, trans, Noir·e·s et fier·ère·s a pris fin avec une fête enlevante à l’Édifice de l’horticulture à laquelle vous pouvez encore assister virtuellement ici. L’événement mettait en vedette Kendall Gender (finaliste de la deuxième saison de Canada’s Drag Race), Barbada (juge de Call Me Mother), la DJ Sandy Duperval, le drag king Manny Dingo, Makhena Rankin-Guerin (artiste de la danse du cerceau), et la drag queen Aimee Yonce Shennel. La soirée de prestations était une suite du thème mettant en valeur l’excellence noir au moyen de prestations enlevants, de costumes étincelants, de dévoilements dynamiques et de moments comiques grâce à Barada, l’animatrice de la soirée, et ses interactions avec les artistes et le public.

La soirée a débuté avec une magnifique prestation de danse du cerceau de Makhena Rankin-Guerin, puis de plusieurs prestations de drag qui proposaient bien plus que des mouvements de danse électrisants. Aimee Yonce Shennel a offert une première prestation dans laquelle elle a représenté de manière puissante la libération des chaînes de l’oppression pour ensuite mettre en lumière la libération et l’excellence noires dans les chansons qu’elle a choisies d’interpréter. C’était une soirée de joie et de célébration qui a mis fin à la programmation de Queer, trans, Noir·e·s et fier·ère·s avec un grand coup d’éclat bien chorégraphié.

Au cours d’un mois tumultueux, ces événements ont offert des espaces sécuritaires en personne et en ligne pour rendre hommage à la culture noire et rappeler l’importance du Mois de l’histoire des Noirs. Ces événements ont également mis l’accent sur les expériences des personnes racisées, queer et trans dans les domaines de la revendication et de l’activisme 2SLGBTQ+. Même si le Mois de l’histoire des Noirs a lieu en février, chaque événement a présenté des histoires et des occasions d’apprentissage et de croissance afin de mettre l’accent sur les personnes noires, queer et trans, et de rendre hommage à l’histoire des personnes noires tout au long de l’année.